La révolution mondiale entraînée par le numérique a rendu le quotidien de l’homme beaucoup plus agréable et facile. À cet effet, on peut par exemple, communiquer des informations cruciales en un temps record ou disposer de moins de livres, car on a sa bibliothèque numérique en ligne. Il importe cependant de se pencher sur les conséquences d’un tel essor du numérique dans le domaine écologique. Quel est alors, l’impact écologique du numérique ? Cet article se donne pour mission de vous en faire un petit exposé.
L’impact des terminaux des objets connectés (ordinateur portable et smartphone)
L’impact environnemental du numérique est estimé selon The Shift Project à environ 4 %. Ce taux peut paraître bien négligeable, mais il n’en est rien, car les projections en vue pour 2025 sont encore plus inquiétantes. Cet impact se manifeste au niveau des smartphones et ordinateurs portables dans l’usage effréné des matières premières de leur fabrication.
À cette fin sont extraites d’énormes quantités d’uranium, de cobalt et de lithium par an. Ainsi, près de 103 kg de CO2 sont émis rien que pour la confection d’un ordinateur portable d’à peine 2 kg. Cela représente un réel danger pour l’écologie mondiale.
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Par ailleurs, il convient de ne pas occulter la pollution des moyens de transport qui acheminent ces matières premières presque d’un bout du globe à l’autre. Ces faits sont d’autant plus inquiétants et dramatiques que la demande du marché de vente des outils de télécommunications grimpe de manière fulgurante.
L’impact de la numérisation complète des moyens de transport
Les moyens de transport à eux seuls prennent une part énorme dans la pollution mondiale. Environ 24,6 % de gaz à effet de serre sont libérés dans l’atmosphère par ces moyens qui facilitent notre quotidien. La plupart de ces moyens de transport sont dotés d’outils technologiques et numériques ultras sophistiqués.
Ainsi, dans le secteur aéronautique, la pollution directe est estimée à 2,5 % selon The Shift Project. Le matériel numérique de ces appareils de transport réduit énormément les ressources de la nature et entraîne progressivement la disparition de certains minéraux essentiels. Cependant, la transition écologique du numérique prônée par les accords de Paris vise à réduire d’environ 30 milliards de tonnes les émissions de CO2 d’ici 2050.
La pollution des Data Centers
Les Data Centers sont des serveurs destinés au stockage des informations numériques. Ces puissants appareils de stockage consomment énormément d’énergie électrique. En Chine, par exemple, l’énergie électrique alimentant les Data Centers provient d’une énergie fossile très polluante : le charbon.
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Par an, 2,35 % de la consommation énergétique provient des Data Centers. En France, 75 % de l’énergie provient du nucléaire ce qui n’est pas à proprement parler une énergie verte. Il faut noter en plus que la fabrication de ces Data Centers crée certains dysfonctionnements dans l’écosystème terrestre. Ainsi, plusieurs ressources naturelles sont sacrifiées pour en retour détruire progressivement la nature.
Cependant, grâce aux performance RSE du numérique on note une nette diminution de cette consommation. En effet, la RSE vise fondamentalement à faire prendre conscience aux entreprises de l’impact écologique de leur utilisation du numérique. Elle met à cet effet, un accent particulier sur la pollution par les Data Centers.